Ostéopathie

1°) HISTOIRE de L’OSTEOPATHIE

 

Le concept ostéopathique a été élaboré au siècle dernier par un médecin américain, Andrew Taylor STILL ( 1828-1917 ).

Still a nommé son système ostéopathie , combinaison du grec « osteon » signifiant os et « pathein », signifiant ressenti, souffrance.

1852-1874 : Still ( USA ) qui fut le premier à établir la relation entre la notion de santé et l’équilibre mécanique du corps humain. Elle s’enrichie de l’apport des techniques crâniennes de William Garner SUTHERLANDT (1930), qui déduit qu’au niveau des articulations et des membranes méningées du crâne ( faux du cerveau, tente du cervelet ), les structures répondent aux mêmes lois que partout ailleurs dans le corps.

1918 :Elle fut introduite en Grande-Bretagne par J.-M. LITTLEJOHN (GB), puis sur le continent européen ( 1950).

1993 : La Grande-Bretagne accorde un statut officiel des ostéopahes ( britanniques ) .

4 mars 2002 : l’Ostéopathie est reconnue en France.

25 mars 2007 : Décret relatif aux actes et aux conditions d’exercice de l’ostéopathie ( but de ostéopathie : « prévenir ou remédier à des troubles fonctionnels du corps humain » )

aujourd’hui, l’Ostéopathie moderne intègre les concepts et techniques des 3 grands « courants » :Structurel, Crânien, Viscéral et intègre peu à peu une approche somato-émotionnelle initiée par john UPLEGER et biodynamique développée par jim JEALOUS.

 

L’ostéopathie , selon les domaines de la santé, constitue une alternative ou une complémentarité à la médecine classique et s’inscrit dans la conception de l’avenir de la santé durable.

 

2°) LES GRANDS PRINCIPES DE OSTEOPATHIE :

 

Le modèle ostéopathique :

Se fondant sur la connaissance de l’organisme de l’organisation anatomique, physiologique, biologique, métabolique du système corporel, l’ostéopathie établit un lien entre les dérangements mécaniques existant dans le système et l’apparition de manifestations pathologiques.

 

– 1° Principe : unité du corps 

Tout système vivant est une unité fonctionnelle: chaque partie vit pour et par l’ensemble.

Dès qu’une structure du corps dysfonctionne, cela retentit inévitablement sur le fonctionnement des structures situées à distance par le biais de ces corrélations tissulaires ( tant du point de vue mécanique simple que par le biais du système neurovégétatif ).

 

le système neurovégétatif ou système nerveux autonome :

il est divisé en 2 grandes parties antagonistes et complémentaires.

Le système parasympathique peut être résumé au système de plus « bas niveau » gérant la survie ( Nutrition et Reproduction ).

Le système orthosympathique est la logistique et le réseau de communication entre le parasympathique et le système neuro-musculo-squeletique qui nous anime. Ce système infiltre toutes les parties du corps cheminant parallèlement au système artério-nerveaux « classique » et est le 1° acteur de ce concept d’unité corporelle.

 

Le système neuro-musculo-squeletique :

il nous permet de mobiliser toute notre structure. Il lui est accessible et dépendant de notre « conscience ». Il nous permet de faire face à la nécessité de survie dans un environnement donné .

 

– 2° principe : la structure gouverne la fonction

– les structures du corps et les fonctions qu’elles doivent remplir sont interdépendantes . il faut une intégrité de n otre charpente afin de conserver la liberté de mouvement de nos tissus. Dès qu’une structure qui compose le corps humain commence à perdre de la mobilité, la fonction qu’elle est sensée rempir pleinement est perturbée, diminuée, entrainant un trouble fonctionnel.

 

« la vie est dans le mouvement »

De la plus petite cellule au plus grand os, toute l’anatomie est vivante et en mouvement rythmique constant. Les flux sanguins, lymphatiques, cérébro-spinal, s’écoulent et fluctuent. Les battements cardiaques et la mobilté thoraciques mobilisent le corps entier à chaque instant. Chaque organe se déplace doucement accompagnat sa fonction. Chaque structure a son activité rythmique inhérente propre. C’est l’anatomie vivante que l’Ostéopathe appréhende de ses mains.

Lorsque ce mouvement se détériore, les tissus ne sont plus dans leur environnement et fonction originelle. Les symptômes se développent et la maladie peut survenir.

«  la maladie est le résultat d’anomalies anatomiques suivies de désordres physiologiques. Pour guérir la maladie, les parties anormales doivent être ajustées vers le normal » Still

 

– le mouvement est la 1° manifestation de la vie : volontaires et involontaires ; micro mouvement involontaire = impulsion rythmique tissulaire ou mouvement respiratoire primaire ( MRP ) découvert par William SUTHERLAND ( 1873-1954), fondateur de l’approche cranienne.

– la libre circulation des fluides au sein d’un système vivant est capitale pour la santé ; l’information circule en utilisant des voies de communication ( nerveuses, circulatoires et humorales).

 

– 3° Principe : auto-régulation du corps

Elle postule sur le fait que le système corporel vivant possède

l’aptitude à s’auto-réguler pourvu que soient levés les dérangements d’ordre mécanique. Il faut aussi que le système d’évacuation des déchets soit opérationnel ( les cellules doivent pouvoir des régénérer et se débarrasser de leurs déchets ). Pou cela il faut que le sang, la lymphe, tous les liquides du corps circulent librement ;C’est le mouvement qui facilite l’acheminement des liquides dans les tissus, favorisant par là même le renouvellement du milieu dans lequel baignent nos cellules.

Un autre système de régulation important est représenté par le système nerveux, qui est en relation étroite avec la colonne vertébrale : le système orthosympathique.

 

la résultante de ces 3 principes : permet de favoriser l’équilibre du milieu intérieur ou homéostasie.

«  l’auto-guérison du corps » STILL

Tout système vivant a le pouvoir de s’auto-réguler et de surmonter la maladie ; le praticien permet au patient de trouver et de mobiliser les ressources nécessaires pour recréer un équilibre.

Parfois ces forces d’auto-guérison peuvent être entravées, laissant la porte ouverte au déséquilibre strucurel et fonctionnel ; ainsi s’installe la maladie .

 

Les lois de cause à effet : les causes expliquant l’anomalie de santé peuvent être issues de plusieurs origines et l’ostéopathe peut orienter le patient vers d’autres compétences ( médicales, psychologues, nutritutionnels, hygiéniques, …).

 

3°) LE TRAVAIL DE L’OSTEOPATHE

 

«  deux mains pour vous guérir »

La pratique de soins ostéopathiques doivent être réflêchis, mesurés et les techniques adaptées au cas de chaque patient.

Elle nécessite de l’écoute, du temps, de la patience et une grande conscience professionnelle.

L’ostéopathe doit être capable, non seulement de pratiquer un bilan complet et affiné du terrain individuel et de la mécanique corporelle, mais surtout par sa finesse d’analyse palpatoire, de « sentir » les infimes modifications inscrites dans la « mémoire traumatique des tissus corporels » qui auraient échappé aux examens antérieurs.

 

L’ostéopathe utilise des techniques manuelles visant à supprimer les perturbatons mécaniques, à réharmoniser l’équilibre postural et à améliorer la mobilité des différents tissus ( articulaires, fascias, …).

Son champ d’action principal est celui des troubles fonctionnels, se caractérisant par un dysfonctionnement organique ( articulations, muscles, tendons, organes,viscères, …).

 

Le travail sur la mécanique volontaire : du système musculo-squeletique par des techniques de mobilisation de la structure corporelle :

– les techniques de massage neuro-musculaire ( massage profond avec le pouce sur fibre musculaire pour diminuer le tonus et libérer les toxines )

les techniques articulaires ( mobilisations rythmiques de tous les tissus du corps de la tête aux pieds)

les techniques structurelles ostéo-articulaires non forcée basée sur des manipulations mobilisations actives et passives

– les techniques organiques ou viscérales consistent à traiter manuellement les différentes parties organiques du corps pour améliorer leur fonctionnement ( repositionnement, amélioration de la mobilité,…)

 

Le travail sur la mécanique involontaire :

Les techniques craniennes ou cranio-sacrées très douces

Ecoute du MRP : le mouvement d’expansion-rétraction alternatif de tous les tissus du corps est transformé, particulièrement au niveau du crâne, à l’intérieur duquel existent de membranes inélastiques ( les méninges dont la dure-mère) qui créent des points de restriction et des zones de liberté de mouvement entre les os.

La dure-mère est un lien non-élastique entre le crâne et le sacrum, qui crée une dépendance mécanique ( les mouvements des os de la base du crâne entrainent les mêmes mouvements au niveau du sacrum et inversement ).

MRP créée également un mouvement particulier des os du système crânien entre eux, un mouvement du sacrum associé à celui du crâne et un mouvement alternatif de va-et-vient longitudinal de tous les tissus corporels.

 

La consultation :

anamnèse : motif de la consultation, antécédents personnels et familiaux, évènements marquants ou traumatisants, maladies….

examen clinique : examen corporel debout ( posture ) puis couché ( recherche restriction de mobilité ostéo articulaire, cranienne, viscérale)

traitement : de façon manuelle et douce sur les structures ostéo articualires, craniennes et viscérales

conseils d’hygiène et de prévention : en fin de traitement afin d’assurer la durabilité du résultat et de progresser vers une récupération optimale.

La 1° aide que l’ostéopathe puisse apporter à son patient est de l’écouter attentivement et de l’entendre dans toutes les expressions de son être et son mal-être.

 

 

4°) DIFFERENTES OSTEOPATHIES :

 

Ostéopathie structurelle : est sans nul doute la plus connue. Elle a pour principe de porter un diagnostic sur les restrictions de mobilité rencontrées chez le patient, puis de les corriger directement (technique de trust…crack ! ) ou indirectement ( techniques fonctionnelles …douces ! ).

Pour bien comprendre la technique manipulative, il faut se représenter une porte récalcitrante : on feme la porte au maximum, c’est à dire on effectue progressivement et à faible vitesse 99% du chemin, puis au contact de l’huisserie on appuye d’un petit coup sec (haute vélocité ) pour effectuer les 1% restant et fermer ainsi la porte. La technique manipulative doit être réalisée selon ce principe pour garantir la précision et l’innocuité de la manœuvre.

 

Ostéopathie cranienne :

« le mécanisme crânio-sacré est animé de l’intérieur par une respiration cellulaire entrainant une fluctuaton des liquides (« souffle de vie » ) réverbérée par un système membraneux de tension réciproque . Cette force motrice intérieure pénètre tous les tissus et tous les organes et leur impose sa poussée rythmique : mécanisme respiratoire primaire (MRP) » SUTHERLAND ( 1939)

 

Ostéopathie viscérale : BRANDT ( 1890 )

Les principes fondamentaux de l’Ostéopathie restent les mêmes, à savoir la nécessité de conserver le mouvement au niveau de ces structures pour garantir leur bonne santé, mais aussi la relation étroite qu’il existe entre le système viscéral et le système somatique via le réseau nerveux ( cf principes neurophysiologiques de l’Ostéopathie ).

 

0stéopathie somato-émotionnellle : UPLEGER

Elle permet au patient de le soulager des problèmes dont la manifestation est physique , mais l’origine non corporelle .

L’idée est simple puisqu’elle art du principe que chaque émotion suffisamment puissante est amenée à laisser une empreinte somatique ( le »psyche » serait en relation étroite avec le « soma » selon l’idée développée par FREUD ).

 

 

L’ostéopathie peut s’utiliser dans les troubles physiques et psychiques, car elle peut apporter une réponse aux problèmes liés à des douleurs ou malaises inexpliqués ( après bilan complet ) .

 

Donc le but de l’ostéopathe est de permettre au patient de retrouver l’équilibre et l’harmonie qui lui sont propres afin de faciliter une auto-guérison ou une auto-amélioration.

 

5°) PRINCIPES NEUROPHYSIOLOGIQUES DE L’OSTEOPATHIE :

 

Le corps est entièrement articulé autour du Névraxe qui régule en permanence sa « Vie ». Ainsi le système nerveux central qui chemine au sein du tunnel ostéo-tendineux qu’est le crâne prolongé du rachis, reçoit et distribue des informations en provenance et à l’adresse de chaque structure.

A chaque niveau articulaire vertébral correspond donc :

– une entité Ostéo-articulaire ( Sclérotome )

– une entité Cutanée ( Dermatome )

– une entité musculaire ( Myotome )

– une entité Viscérale ( Viscérotome )

– le tout coordonné par une entité nerveuse ( Neurotome ) qui fait le lien entre toutes ces structures.

 

Ex. niveau « métamérique » L3 :

– scérotome : niveau vertébral L3-L4

– dermatome : bande courant des épineuses vertébrales de L3-L4       jusqu’à la face postériure du genou en passant par la hanche

– myotome : quadriceps entre autre

– viscérotome : vessie et partie terminale du colon

– neurotome : nerf crural mais aussi fémoro-cutané et obturateur.

Un lésion ou un traitement sur un seul de ces éléments va nécessairement se répercuter de façon + ou- flagrante sur les autres structures.

L’ostéopathie est un choix de santé complémentaire à la médecine classique qu’elle renforce ou remplace, afin d’optimiser votre qualité de vie et votre niveau de santé, tout au long de votre vie.

 

 

6°) DOMAINES D’APPLICATION DE L ‘OSTEOPATHIE

(liste non limitative des cas où l’ostéopathe peut intervenir seul ou en complémentarité du traitement médical classique )

 

1- COLONNE VERTEBRALE :

le mal de dos résulte la plupart du temps d’anciens traumatismes mal soignés associés à une vie dont l’hygiène est incorrecte ( sédentarité, absence d’exercice, mauvaise alimentation avec carences nutritionnelles, déséquilibres et intolérances, longues stations assises en voiture ou au bureau, manque de sport ) et au stress ou surmenage.

 

Ex. attitude scoliotique, scoliose sous traitement orthopédique,

Cervicalgies , dorsalgies, lombalgies, sciatique, cruralgie, névralgie cervico-brachiale, torticolis, douleurs intercostales, douleurs coocygiennes, grossesse et accouchement, …

 

2- TETE, YEUX, OREILLES, NEZ :

beaucoup de manifestations sont possibles dans cette région, souvent reliées à des difficultés existant ailleurs dans le corps, notamment la colonne cervico-dorsale , le crâne ou la sphère viscérale.

 

Ex. maux de tête, céphalées, migraines, névralgie faciale, paralysie faciale, sinusites chroniques ou allergiques, rhinites, rhino-pharyngitse, blocage de mâchoires, troubles de A.T.M. …

 

3- MEMBRES :

l’ostéopathie est une approche de choix pour les différents affections des membres.

 

Ex. entorses, luxations, élongations, tendinites, tennis elbow, , périarthrite de épaule, capsulite rétractile, pubalgies …

 

4- CAGE THORACIQUE et MEDIASTIN :

la cage thoracique contient les poumons et leurs enveloppes ( plèvres) et le médiastin contient les bronches, le cœur et ses enveloppes (péricarde), l’aorte et les vaisseaux artériels et veineux cardiaques et respiratoires. De nombreux problèmes dans cette région sont consécutifs à des anomalies vertébrales et thoraciques.

 

Ex. douleurs intercostales, …

Synergie : alimentation équilibrée, plantes de santé, autres…

 

5- SYSTEME DIGESTIF :

de nombreux problèmes digestifs sont consécutifs à des anomalies vertébrales ou costales.

 

Ex. troubles digestifs d’ordre fonctionnel à type de constipation ou diarhées, douleurs liées à certaines prises alimentaires ou à certaines émotions ou aux cycles mentruels chez la femme, reflux gastrique,…

 

– causes potentielles de la dérégulation : mécaniques pures ( présence adhérences et cicatrices péritonéales ), nerveuses ( dysharmonie entre les systèmes ortho et para sympathiques , atteinte des fibres sympathiques viscérales, dysfonctions articulaires rachidiennes de D6 au sacrum) et mécanique médiate lorsqu’on est en présence d’une disynergie de fonctionnement entre périné et diaphragme.

 

– Synergie : alimentation équilibrée, plantes de santé, relaxation, …

 

6- SPHERE GYNECOLOGIQUE ET UROLOGIQUE :

beaucoup de difficultés fonctionnelles de cette sphère sont consécutives à des anomalies mécaniques et des restrictions dans la mobilité des viscères eux-mêmes, mais également dans l’altérarion de la mécanique du bassin ou de la colonne vertébrale. Les facteurs psychiques et le stress sont également à considérer.

 

Le périné peut être considéré comme 2 hamacs juxtaposés ( droit et gauche ) qui sont « tendus » en arrière de la jonction entre coccyx et sacrum et en avant au niveau du pubis ;sur ces hamacs reposent le rectum, puis l’utérus et enfin la vessie plus en avant.

Une asymétrie de tension de ces « hamacs » et c’est tout le petit bassin avec les organes qui le constituent qui s’en trouve affecté. On pourra donc avoir une symptomatologie douloureuse et une instabilité vésicale conduisant aux infections à répétition ou à une incontinence urinaire d’effort.

La « dynamique » du périné doit répondre par une constraction lors de toute inspiration diaphragmatique. Ainsi il est capital d’avoir une parfaite synchronisation entre diaphragme thoracique et diaphragme périnéal.

 

Ex. syndrôme pré-mensruel, grossesse, douleurs et dysfonctions gynécologiques, constipation, dyspareunies, cystites , suites accouchement, traumatisme sacro-coccygien…

 

7- SYSTEME NERVEUX VEGETATIF :

les agressions psychiques ( stress, émotions fortes, peur, souci, contrariétés, carences affectives) exercent une influence directe sur votre équilibre physiologique. Elles se surajoutent aux déséquilibres nutritionnels ( carence ou excès ) et physiques (insuffisances musculaires, tensions, blocages, …). Vous réalisez en fonction de votre tempérament ( terrain biologique ). Le stress est la cause princicpale des dysfonctionnements organiques le plus souvent au niveau de la vésicule biliaire ( nausée , …), de l’estomac ( gastrites, ulcération, …), de l’intestin ( colites, spasmes, …) et de la musculature vertébrale qui devient dure et douloureuse ( spasmophilie).

le surmenage, en diminuant votre capacité de défense vous expose à des problèmes mécaniques variés. Le moindre faux pas ou faux mouvement sera immédiatement sanctionné par un blocage brutal.

 

Ex ; états d’hypernervosité, états dépressifs, anxiété, troubles du sommeil, spasmophilie,…

 

8- NOURRISSON et ENFANT :

La visite chez l’ostéopathe ne se substitue en aucun cas à celle du médecin.

L’accouchement est le 1° « traumatisme » de l’enfant ( durée du travail , déclenchements et difficulté de la délivrance ). Dans les 1° instants de la vie le nouveau né est très malléable et avant que les structures ne se « figent », il est particulièrement intéressant de pouvoir le guider vers un développement harmonieux :Libérer les contraintes au sein d’un organisme en développement, c’est lui donner de meilleurs chances d’ évolution.

 

Ex. épreuve de la naissance ( déformations du crâne, compressions sous occipitales*, fracture de clavicule, …), césarienne (absence du passage du bébé par les voies naturelles qui le prive de l’ « élan » responsable du point de départ du balancement cranio-sacré ), strabisme, troubles du comportement ou du sommeil (hyperactivité, nervosité, apathie ), appareillage dentaire, mauvaise occlusion dentaire, mauvaise digestion, régurgitations, reflux, gastro-oesophagien, attitudes scoliotiques, scolioses, hypercyphose, hyperlordose,…

 

* compressions sous occipitales : chaque bébé aura subi +ou- longtemps une compression de cette zonz clé qu’est la région sous-occipitale. Les désordres mécaniques que l’on peut rencontrer sont certes gênants mais notre attentiondoit se porte sur l’environnement nerveux : émergence de 3 nerfs craniens par le trou déchiré postérieur ou foramen jugulaire entre os occipital et os temporal :

– nerf vague ( X)  responsable du tractus disgestif et de la trophicité bronchique

– nerf accessoire (XI) responsable de la tonicité muscles SCM et trapèzes impliqués dans les torticolis

– nerf glosso-pharyngien ( XII) responsable de la trophicité ORL

 

 

9- SPORTIFS :

Les accidents surviennet souvent par manque d’échauffement, mauvaise préparation physique avant l’effort, fatigue, surmenage, excès de compétition, sports violents pratiqués occasionnellement par un sédentaire aux muscles mal préparés.

 

Ex. préparation à effort et à la compétition, luxations, entorses, foulures, déchirures ou élongations musculaires, chutes et chocs sur toutes parties du corps, crâne, coccyx, suivi des entrainements et préparation,…

 

10- SENIORS :

 

Ex ; suivi ostéo-articulaire postural et viscéral, prévention du vieillissement ( raideurs, déformations, …), maintien de autonomie,…

 

REGLE GENERALE :

Il est bon de recevoir un soin ostéopathique après toute période difficile pendant laquelle nous avons été malmenés tant physiquement que moralement. C’est dans ces périodes que notre organisme accumule les tensions. Libérer ces tensions une fois la difficulté passée permet une récupérarion très rapide sur tous le plans.

 

Ex. pendant grossesse et après accouchement, après naissance et pendant l’enfance, après tout traumatisme, après toute intervention chirurgicale, après la pose d’un appareil dentaire, pend   ant une période se stress ou surmenage physique ou émotionnellement difficile, après une période difficile ou quand on se sent « sans ressort », quand la personne en ressent le besoin ou l’envie, …

 

L’OSTEOPATHIE COMME OBJECTIF PREVENTION

 

Prévenir est plus facile que guérir !

Il existe 3 types de prévention :

– prévention primaire : comprenant l’hygiène sous toutes ses formes

– prévention secondaire : ensemble des soins destinés à empêcher la rechute des maladies

– prévention tertiaire : ensembles des moyens destinés à lutter contre l’aggravation des troubles en handicap et dépendances.

 

Ex. prévenir l’installation des phénomènes dégénératifs (articulaires, musculaires, organiques, …) suite à un accident de circulation, de sport ou autre…, sinon les compensations musculaires, articulaires sont responsables ensuite de troubles et lésions fonctionnelles à distance.

 

CONTRE INDICATIONS :

– CI absolues : en raison d’une maladie systémique, en raison d’une fragilité locale, spécifiques aux techniques aux techniques à haute vélocité et faible amplitude

  1. maladies graves en cours d’évolution aigüe, traumatisme récent sans radio, traumatisme crânien récent, en cas de doute sur l’affection.

– CI relatives : squelette fragile , squelette non mature

 

Un bon ostéopathe titré se doit de les respecter. Il ne faut pas lui reprocher de prendre les précautions que lui imposent la loi et sa déontologie.

 

MANIFESTATIONS APRES SEANCE D’OSTEOPATHIE :

– juste après la séance, existe souvent une sensation de grande détente et de grande légèreté.

– la réaction la plus fréquente est la fatigue qui peut apparaître dans les minutes ou les heures suivant la séance et durer de quelques heures à 2 ou 3 jours.

– la fatigue s’accompagne souvent de sensation de courbatures, de douleurs grippales diffuses qui peuvent durer une journée .

– ces réactions sont consécutives à la remise en circulation de toxines

 

FREQUENCE DES SEANCES D’OSTEOPATHIE :

L’ostéopathie est une méthode dynamique et évolutive.

Respectueuse de la nature humaine , l’ostéopathie est une méthode convenant aussi bien aux jeunes enfants qu’à l’adulte actif et aux séniors sans limite d’âge.

Il existe des techniques adaptées pour chaque cas, pour chaque âge.

Le nombre de consultations varie selon l’importance, la gravité des problèmes.

Chez le bébé, les praticiens traitent les problèmes crâniens en quelques consultations.

Chez l’enfant ou l’adulte, en mode préventif, la moyenne est d’environ 3 consultations par an ( moyenne prévue par les assurances et mutuelles complémentaires-santé ).

Chez les séniors, la fréquence sera mensuelle ou trimestrielle, selon les besoins, pour un maintien optimal de l’autonomie.

 

7°) QUAND FAUT-IL CONSULTER UN OSTEOPATHE ?:

 

Accidents, traumatismes, chocs, micro-traumatismes :

  1. accident ( circulation, sport, travail, loisirs, …) , fractures ou entorses graves, accouchement difficile, problèmes musculaires ou articulaires à répétition chez un sportif, gène vertébrale dans la journée ( mauvais posture, stress postural, …)

Antécédents familiaux :

  1. mal de dos, scoliose, hyperlordose, …

Antécédents personnels :

  1. semelles orthopédiques, appareillages dentaires, …

état de santé actuel :

  1. mal au dos, gène thoracique, douleurs musculaires, fourmillements dans un bras ou jambe, douleurs à la tête, sensation de fatigue, problèmes respiratoires, sensation de lourdeur bas ventre, problèmes digestifs, état de stress permanent,…

 

8°) PRISE EN CHARGE DES SEANCES D’OSTEOPATHIE :

Les actes d’ostéopathie ne peuvent en aucun cas être remboursés par la sécurité Sociale.

Les actes des ostéopathes agréés sont de mieux en mieux remboursées par les mutuelles complémentaires santé ( de 20 à 100% selon les contrats ) assorti d’un nombre limité de consultations par année ( 3 à 8 ).

 

 

 

 

THERAPIE MANUELLE ENERGETIQUE ( T.M.E )

Méthode de Maurice POYET

 

Définition :

– La méthode POYET est le fruit des recherches et du travail de Maurice-Raymond POYET, qui par ses mains se mit à l’écoute sensorielle du corps et perçut les différents mouvements subtils.

– Basée sur les lois de l’Ostéopathie et enrichie de l’Energétique chinoise, la T.M.E repose sur l’écoute du M.R.P ( Mécanisme Respiratoire Primaire ) ou CRI ( Cranial Rythmic Impulse ).

– c’est une thérapie globale et généraliste.

 

 

But :

– Allier l’Ostéopathie et Energétique chinoise pour libérer les restrictions de mouvement et rétablir la qualité des micro-mouvements des différents tissus de l’organisme, par la restitution de sa mobilité et de sa fonction.

En effet, chaque partie du corps, chaque élément de la structure (squelette, os ), chaque fonction ( organe, glande ), chaque muscle a des mouvements d’une amplitude et d’un rythme précis en harmonie avec l’ensemble des micro-mouvements du corps.

– ré-harmoniser l’homme sur 3 plans : physique, énergétique et psychique.

– permettre à la correction ostéopathique de tenir

 

Moyens :

– l’harmonisation s’effectue par un geste doux et léger, une « information » digitale non manipulative : « un toucher léger, léger comme un battement d’ailes d’un papillon » ( moins d’un gramme de pression ).

– partant d’un diagnostic crânien , illustrant la relation cranio-sacrée, le traitement consiste : soit à stimuler à distance au niveau sacré ou zones cutanés précise , soit à agir directement au niveau du MRP ( mécanisme Respiratoire Primarire ).

– relancer le système de « protection » de l’organisme ( disjoncteur à replacer sur « ON » )

 

Indications :

– souffrances corporelles d’origine mécanique, aigues ou chroniques, au niveau articulaire, neurologique, musculaire, ligamentaire, viscéral…

 

  1. mal de dos, suites de traumaismes, entorse, douleurs articulaires, maux de ventre, maux de tête, vetiges, affections ORL, en complément d(orthodontie,…

 

Pendant la Séance :

-après anamnèse ( étude des signes ), le praticien pose ses mains sur votre crâne ( lieu de diagnostic principal des problèmes affectant tout le corps )

– corrections se font au sacrum ( lieu de correction ayant une influence sur tout le corps )

– plusieurs aller-retour crâne-sacrum sont nécessaires pour effectuer un « ménage » global

– puis corrections pour libérer localement les restrictions de mouvement en partant du bassin pour remonter la colonne vertébrale avec souvent des détours ( viscéral, pied, diaphragme..)

– le vécu et l’histoire de votre corps prend toute son importance, des traces anciennes pouvant perturber tout l’équilibre, parfois à distance dans le corps

 

Après la séance :

– la séance apporte un soulagement sensible immédiat, tout en continuant à s’amplifiant dans les jours qui suivent : temps nécessaire pour « intégrer » dans sa globalité les corrections proposées

– un coup de fatigue peut être ressenti

– une 2° séance peut être nécessaire pour libérer plus complétement les différents tissus de l’organisme en fonction de la gravité et l’ancienneté des symptômes